La première Conférence des parties (COP) à l’échelle territoriale s’est tenue à Metz ce mardi 14 novembre, en présence de Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Présentation de ce projet, qui concernera les collectivités locales.
Au centre Robert-Schuman de Metz, Christophe Béchu et Franck Leroy, entre autres, ont participé à la première COP territoriale. Flickr/Alexandre Prévot
À quinze jours de la COP 28 à Dubaï, les collectivités territoriales aussi, s’engagent dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Autour de Christophe Béchu, ce mardi soir au centre Robert-Schuman de Metz, le président de la région Grand-Est Franck Leroy et la préfète de la région Josiane Chevalier, entre autres, ont participé à la première Conférence des parties (COP) à l’échelle territoriale. L’objectif ? Concerner les acteurs locaux en « fixant des objectifs » et en « activant des leviers », comme le souligne le ministre, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle du territoire d’ici 2030.
Un lancement initié par Emmanuel Macron
Ce projet de planification écologique a été lancé par le président Macron le 25 septembre. Il s’appuie sur trois piliers clairs : réduire de 138 millions de tonnes les émissions de CO2 d’ici 2030 (soit l’équivalent, en sept ans, des 23 dernières années), diminuer la pression sur la biodiversité en restaurant 1,4 million d’hectares ainsi qu’en s’adaptant à une hausse de 4 degrés de la température terrestre d’ici 2100. À l’été 2024, la COP doit être finalisée, pour pouvoir permettre de fixer la feuille de route à respecter pour les régions pour atteindre les objectifs en 2030. Au début de la décennie prochaine, l’État souhaiterait réduire de près de 55 % ses émission de gaz à effet de serre.
Dans le Grand-Est, des efforts déjà considérables
La COP territoriale de ce 14 novembre a servi de première étape dans l’établissement de cette feuille de route. Au centre Robert-Schuman, le ministre de la Transition énergétique a participé aux premiers échanges avec les acteurs du territoire (représentants de l’État, décideurs économiques, élus…), qui serviront de diagnostic pour savoir quoi mettre en place et sur quoi insister.
Dans la région, « l’objectif est que, d’ici 2030, les émissions aient baissé d’environ 20 mégatonnes » selon Christophe Béchu. Le Grand-Est représentera 10 % de l’effort national dans la réduction d’émissions de CO2. Dans ces 20 mégatonnes, près de 50 % des efforts seront concentrés sur le transport et l’industrie.
Luc Stevenot