La semaine européenne de la réduction des déchets débute ce lundi 20 novembre. Peu de personnes semblent être au courant. C’est ce que déplore Louise, une enseignante en primaire, qui anime volontairement un atelier de sensibilisation à la réduction des déchets dans sa classe.
Dans les rayons, certains produits sont sur-emballés. Pexels
Communiquer. À partir de ce lundi commence la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD). Et pourtant, peu de personnes sont au courant. Pourquoi ? « Un manque de communication », déplore Louise, 31 ans, institutrice. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisse abattre. Cette enseignante vosgienne, originaire de Moselle, a mis en place des ateliers de sensibilisation à l’écologie au sein de sa salle de classe. « Je n’ai pas vu passer d’informations concernant la semaine européenne de la réduction des déchets, je trouve ça dommage car il faut sensibiliser les plus jeunes », confie la jeune maîtresse. Cette année, la SERD se déroule du 18 au 26 novembre. La thématique première concerne la réduction des emballages, et “d’en avoir un usage sobre et plus responsable”, précise le site de la SERD.
Agir à notre échelle
Dans ce cadre, Louise prévoit d’animer un atelier d’éveil de conscience sur le suremballage avec ses élèves de CM1/CM2. Afin de rendre l’activité ludique, elle a prévu de présenter plusieurs objets aux élèves : « Par exemple, j’apporte un paquet de quatre yaourts emballés ou des fruits dans un sac plastique et je leur demande ce qu’il peut être retiré afin de réduire les déchets. » En conclusion, l’enseignante aborde les sacs réutilisables, et la préférence pour les objets en vrac. Pour les plus jeunes, notamment les élèves en CP, CE1 et CE2, il s’agit de « reprendre les bases », et d’aborder le tri des déchets.
Elle avoue toutefois que, même si « chacun, à notre échelle on doit agir, il faudrait commencer par les industriels, surtout concernant le suremballage dans les supermarchés ».
Pour rappel, chaque habitant produit environ 525 kg de déchets par an, selon les chiffres du gouvernement.
Selma F.