À Tahiti, la nouvelle tour en aluminium destinée aux médias et aux juges de l’épreuve de surf fait polémique dans l’île. D’autres discussions doivent se tenir, mais l’Elysée reste sur sa position.
Pour le moment, une seule chose est sûre, l’épreuve n’aura pas lieu en Nouvelle-Aquitaine. Brigitte Bourger/Wikimedia Commons
La tour sur pilotis d’une hauteur de 14 mètres, doit être installée à Teahupo’o, en plein milieu d’un lagon qui se trouve dans la barrière de corail. Actuellement, une tour en bois est installée, mais le comité l’estime trop petite.
Un autre spot proposé
Le président de la Polynésie française propose la plage de Papara, à Taharuu. Mais la logistique pose souci, car la plupart des athlètes ont déjà réservé leur séjour.
« Les réflexions et études vont se poursuivre dans les semaines à venir afin de trouver la solution pour organiser les épreuves sur le site de Teahupo’o », ajoutent les organisateurs.
Un motif de tension sur l’île
Le sujet fait débat en Outre-mer, où une marche pacifique a rassemblé plusieurs centaines de personnes le 15 octobre dernier.
Sur son compte Instagram, le surfeur local Matahi Drollet a réagi en vidéo, déclarant que chaque année pour la World Surf League, « une tour en bois est installée puis démontée une fois l’épreuve finie » et que « même pendant le ‘code rouge’ en 2011, avec une série de vagues à 15 mètres, la tour (en bois) a tenu ».
Pour le moment, une seule chose est sûre, l’épreuve n’aura pas lieu en Nouvelle-Aquitaine (les sites d’Hossegor et Lacanau avaient été évoqués), car les organisateurs tiennent à inclure l’Outre-mer dans l’équation !
Emil Vautrin